lancement de livre

7 façons de gâcher le lancement de son livre

Pour un auteur, qu’il soit en maison d’édition ou autoédité, un lancement de livre est toujours un événement important. Moment déterminant, il s’agit de présenter son livre au public et de convaincre les lecteurs de l’acheter. Une étape qu’il est facile de gâcher en autoédition ! Tu veux réussir le lancement de ton livre ? Alors évite de commettre ces 7 erreurs.

1. Attendre le jour J du lancement pour parler de son livre

Comme toute sortie de produit, ton livre doit répondre à une attente des lecteurs. Et cette attente, il faut la créer. Car soyons honnêtes, ton roman est un parmi des milliers. Le lecteur ne le connaît pas, ne te connaît pas et seule ta grand-mère est réellement impatiente de le lire. Donc pour rater le lancement de son livre, il ne faut pas en parler. Ni sur tes réseaux sociaux ni sur ton site (découvre comment créer un site auteur pro). Pas une ligne ! Patiente le jour J et étonne-toi que personne n’achète ton roman. Attendre le jour de sa sortie pour parler d’un livre est un moyen très efficace de rater des ventes. Une erreur pourtant très courante chez les auteurs en autoédition, tant il est difficile pour de nombreux écrivains de se mettre en avant.

Pourtant, avec une bonne communication digitale, tu peux susciter la curiosité de ton lectorat et le pousser à acheter ton roman le jour de sa publication. Bien sûr, tu n’auras pas, sauf coup de chance, le succès du dernier Nothomb, et les consommateurs attendront toujours avec plus d’impatience la sortie du dernier smartphone à la mode que ton bouquin, mais tu peux quand même te tailler un petit succès. Par exemple, en dévoilant des informations sur ton livre progressivement : la couverture, le résumé, un extrait. En révélant les coulisses de son écriture, pourquoi tu as écrit sur tel sujet, et comment. Il y a beaucoup à dire sur l’écriture d’un livre, et c’est une histoire qui mérite d’être racontée !

2. Communiquer peu après le lancement de son livre

Une erreur tout aussi classique est d’oublier de communiquer sur son livre après sa sortie. Parfois, on travaille à fond sa communication de pré-lancement, et on lâche du lest une fois le roman publié. Ou bien, plus catastrophique, on n’a communiqué ni avant ni après.

Pour réussir le lancement d’un livre, il est essentiel d’établir un planning de publication sur les deux mois encadrant la sortie du roman, au minimum. Prévois ce que tu vas poster : tel jour, telle heure, tel contenu sur tel réseau social ou sur ton site. Les lecteurs ne vont pas tomber tout seuls sur ton livre, ou alors de manière si aléatoire que tu ne peux pas compter seulement là-dessus. Il faut les accompagner dans cette démarche, leur donner envie de te lire. Pourquoi doivent-ils acheter ton livre plutôt qu’un autre ? C’est à cette question que tu dois savoir répondre.

Si tu veux vendre ton livre en autoédition dès sa sortie, réfléchis bien à ta communication. Partage les premiers avis de lecture positifs, les chroniques des blogueurs sur ton roman. Développe ton univers littéraire. Si ton livre se passe au bord de la plage, inonde tes réseaux de photos d’océan et de sable fin. Tout en expliquant pourquoi ! En plus de donner envie, tu renforces ainsi ton identité visuelle, celle qui fait que les internautes t’identifient immédiatement en voyant passer un de tes contenus.

3. Ne pas cibler son lectorat

Tu as travaillé ta communication de lancement et pourtant, tes ventes sont décevantes ? Peut-être n’as-tu pas ciblé correctement ton lectorat. C’est une erreur plus compliquée à rectifier, car il faut comprendre réellement les attentes des lecteurs. Voici les questions à se poser pour cibler son lectorat : à quelle tranche d’âge correspond mon livre ? Plutôt femme ou homme ? Milieu rural ou urbain ? Quels sont les goûts, hobbies, passions de mon lecteur cible ? Le lectorat est différent selon que tu publies un roman de terroir ou une romance contemporaine.

Si tu veux faire les choses jusqu’au bout, tu peux créer des personas. Le persona correspond au profil type que tu vises. Bien sûr, c’est toujours un peu stéréotypé. Mais c’est une technique marketing efficace. Une fois tes personas créés, rédige tes contenus comme si tu t’adressais directement à eux. Au passage, rends-toi dans les statistiques de tes comptes sociaux : cela te permettra de vérifier que ton audience correspond bien à ton lectorat. Si tu communiques sur un roman sentimental auprès d’un public essentiellement masculin et d’un certain âge, tu vas galérer, clairement.

4. La jouer cavalier solitaire de l’écriture

L’écriture d’un livre est une activité solitaire. Mais pas sa publication ! Rester dans son coin en espérant que les lecteurs te remarqueront est utopique. Il est important de se construire un réseau en allant vers les autres. Quels autres ? Tes collègues auteurs, en premier. Ne les imagine pas comme des concurrents, au contraire. Non seulement ils peuvent te soutenir mais ce sont souvent de grands lecteurs. Dans le milieu de l’autoédition, la solidarité entre créateurs fonctionne bien mieux que la concurrence. Et les auteurs qui ne jouent pas le jeu en se montrant désagréables avec leurs collègues risquent un bashing qui ne profite à personne. Donc on y va, on discute avec d’autres écrivains, on s’intéresse à leurs livres, on les aide. Il y aura toujours un retour positif !

Dans la même idée, il ne faut pas hésiter à contacter des blogueurs en leur proposant de lire ton livre en service presse. Tu peux passer par une plateforme spécialisée comme Simplement Pro ou, plus efficace, établir une liste d’influenceurs qui t’intéressent et les contacter directement. Si le service presse te rebute, tu peux aussi leur demander une interview ou un podcast. Même si tu essuies un refus, tu te seras fait connaître d’eux et c’est déjà bien. Par contre, politesse, gentillesse et modestie sont de mise. Le blogueur littéraire ne te connaît pas, rédige des chroniques bénévolement, par passion pour la plupart et surtout, il ne te doit rien. On est sympa, patient, on propose sans insister, ou on risque encore une fois d’être blacklisté !

5. Bâcler la couverture de son livre

OK, ta communication est au point. Tu as évité les erreurs 1 à 4, bravo ! Pourtant, les lecteurs ne se bousculent pas. As-tu bien travaillé le visuel de ton livre ? La couverture d’un livre est importante, c’est le premier élément que découvre le lecteur. Il faut donc qu’elle soit attirante. Combien de couvertures voit-on encore en autoédition qui sont totalement bâclées ! Des titres décentrés, des polices d’écriture atroces et des images d’illustration affreuses. Ton livre peut bien valoir du Victor Hugo. Si la couverture sent l’amateurisme de loin, personne ne l’achètera.

Tout le monde n’a pas les compétences pour créer une couverture de livre professionnelle. Si c’est ton cas, investir dans un graphiste est une bonne idée. Enfin, au-delà de la couverture, pense à bien travailler le résumé de ton livre. Là encore, c’est une des premières informations dont dispose le lecteur. Bref, pour réussir ton lancement de livre, tu dois tout mettre en œuvre pour séduire le lecteur.

6. Afficher un prix de vente trop élevé

Mets-toi à la place du lecteur. Tu découvres le livre d’un auteur inconnu. Il a l’air intéressant, la couverture t’attire, les avis de lecture sont bons… Pourquoi pas ? Tu n’es pas loin de cliquer sur « Acheter », puis tu remarques le prix. Aïe ! Un prix de vente trop élevé peut faire reculer bien des lecteurs. C’est encore plus vrai depuis quelques années. Soyons lucides : la pauvreté a explosé en France, les gens ont du mal à payer leurs factures, à mettre de l’essence dans le réservoir, à se chauffer, à faire leurs courses. On annonce que ça va continuer ainsi et même empirer.

Alors acheter des livres, c’est malheureux mais cela devient accessoire. Bien sûr, il est hors de question de se brader. Mais quand je vois des ebooks à 5, 6 voire 10€, eh bien je fais comme tout le monde : je passe mon tour. Ce n’est pas de l’irrespect vis-à-vis de l’auteur, mais simplement les gens n’ont plus le choix. Sans pour autant brader ton travail pour quelques centimes, montre-toi raisonnable.

7. Ecrire dans un genre peu prisé des lecteurs

Si tu as évité toutes les erreurs précédentes et que pourtant ton livre se vend mal, il y a encore une raison possible : le genre littéraire dans lequel tu écris. Ce n’est pas une erreur pour le coup. Tu es un créateur, tu n’as pas à tordre ta plume pour la faire correspondre aux exigences de consommation des lecteurs. Et la liberté artistique alors ? Seulement, tu auras beaucoup plus de mal à vendre un livre dans un genre peu tendance. La poésie, le théâtre, les nouvelles, l’autobiographie sont autant de genres au lectorat restreint. J’ai publié 4 recueils de poésie (tu peux les découvrir sur mon site auteur), et je peux te dire que ce n’est pas simple ! Même chose avec un roman sans genre défini. Les lecteurs seront plus frileux, car ils ne savent pas à quoi s’attendre. A toi de les conquérir malgré tout !

En bref, mets toutes les chances de ton côté lors du lancement de ton roman ! Je te l’annonce : sauf chance, tu ne vendras pas des dizaines de milliers d’exemplaires. Le marché est rude, l’offre est bien supérieure à la demande et les têtes d’affiche des grandes maisons d’édition raflent une bonne part des lecteurs. Mais à force de travail, tu trouveras forcément ton lectorat !

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